En ce 20 mars, TN Pas Cher journée mondiale de la francophonie, on se lamente souvent du recul de notre langue à et de l'intrusion de mots anglais dans notre quotidien. En Afrique en contraire, le français avance et se montre terriblement vivant.
L'Afrique est l'avenir de la francophonie et peut-être du français tout court. Quand en métropole, sous la pression de la télévision, on peine à faire vivre la langue, les citoyens d'Afrique francophone ne cessent d'inventer ou de revisiter leur vocabulaire, au gré des envies ou des besoins. Le phénomène est plus prégnant encore dans les grandes métropoles, Abidjan, Kinshasa ou Libreville, où le français tend à devenir la langue véhiculaire pour se détacher de sa sœur de France au point que bientôt, Nike
TN on pourra évoquer l'ivoirien ou le congolais bien plus que le français d'Afrique.
Certains mots usuels sont nés de l'obligation de désigner des choses qui n'existent pas en France comme le «patas» (un petit singe), le «kedjenou» (un ragout) ou la si poétique «pluie des mangues» (une petite période pluvieuse en pleine saison sèche). Mais d'autres sont des survivances d'un français que les Parisiens ont oublié comme l'usage de «disconvenir», ou de «boutiquier».
Mais quand on «fétiche» (jeter un sort) avant d'aller chez le «gargotier» (petits restaurateurs), que l'on va au «goudron» (grandes routes goudronnées) où l'on peut être contraint de donner un «jeton» (pièce de monnaies) à «mange-mille» (policier corrompu), Tn
Nike ce n'est que la preuve d'une extrême vitalité. Pour fêter ça, on boira au clairon (à la bouteille).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire