tn pas cher Certains d’abord pour en déloger Nicolas Sarkozy

Il y a trois ans, avec plus ou moins d'entrain, la gauche au sens large propulsait Fran?ois Hollande à l'Elysée. Certains d'abord pour en déloger Nicolas Sarkozy. A deux ans de la prochaine présidentielle, Viavoice a sondé, pour Libération, ce peuple de gauche qui ne se reconna?t toujours pas dans la politique menée par Manuel Valls mais surtout par Fran?ois Hollande. Pour 2017, la victoire tn pas cher de la gauche n'est d'ailleurs ni pronostiquée ni même espérée : seuls 21% des Fran?ais pensent que la gauche peut gagner (46% des sympathisants PS), tandis qu'une majorité absolue de Fran?ais (52%) ne le souhaite pas. Ce qui est inquiétant pour la gauche, c'est que le souhait et le pronostic soient tous les deux négatifs, c'est rare, note Fran?ois Miquet-Marty, directeur associé de Viavoice. Mais il faut souligner que l'absence d'un adversaire avec un programme à droite, alors que Nicolas Sarkozy n'a pas tué le match dans son camp et ne fait pas beaucoup de propositions, ne facilite pas les choses pour la gauche au pouvoir. Il lui manque un adversaire intellectuel, une mise en tension.? Notre étude Viavoice met surtout en lumière des ?divergences entre les références de la gauche au pouvoir et celles des sympathisants de gauche?, souligne Miquet-Marty. ? Parmi les cinq priorités affichées par le "peuple de gauche", la "gauche au pouvoir" n'en partage véritablement qu'une seule aux yeux des personnes interrogées : "l'emploi" (41%), registre sur lequel malheureusement les résultats font défaut…? Sur tous les autres thèmes, les écarts sont ?majeurs?, la gauche au pouvoir apparaissant relativement peu préoccupée de ?qualité de vie?, de ?respect de l'environnement?, de ?pouvoir d'achat? voire de justice sociale. ?Ainsi prospère un effet ciseaux car l'exécutif appara?t à travers des objectifs de croissance, de compétitivité et de sécurité.? Dès lors, comment comprendre que les sympathisants de gauche estiment que la personnalité incarnant le mieux ?la gauche? qu'ils souhaitent ?pour demain? soit Manuel Valls (33%) devant Martine Aubry (25%), Fran?ois Hollande (20%) et Jean-Luc Mélenchon (19%) ? ?Cette adhésion tient notamment à la personnalité du Premier ministre, sa stature, son volontarisme, sa combativité, son langage, son histoire?, liste notre sondeur. Mais si la ?divergence? entre Hollande et son électorat est profonde en l'état, Miquet-Marty se refuse à y voir un synonyme de rupture : ?Il y a encore de vraies attentes pour les deux ans qui restent, la convergence à gauche reste tout à fait possible même si elle suppose un effort de chacun des leaders de la gauche et un travail intellectuel pour rechercher de nouvelles synthèses.? Etre un facteur de convergence, ce n'est ni le tempérament ni l'agenda de Valls - aussi fidèle soit-il à Hollande jusqu'en 2017. ?Pour la gauche, le compte n'y est pas, mais elle attend encore de Fran?ois Hollande qu'il renoue avec des positions plus fidèles à leurs attentes et donc plus fidèles Nike Tn Pas Cher à sa campagne de 2012, l'environnement en plus?, résume Miquet-Marty, qui souligne que des personnalités comme Ségolène Royal ou, différemment, Martine Aubry, pourraient y contribuer. Mais un succès, hypothétique, de la conférence mondiale sur le climat, en décembre à Paris, et la redistribution ciblée - et donc risquée - de quelques milliards, rendue possible par le petit regain de croissance annoncé, ne suffiront pas à assurer une réélection en 2017. Cadors. ?Tout cela peut être utile, mais ce qu'il manque aujourd'hui, c'est une vision potentiellement commune aux différents sympathisants de gauche, une vision de la France des années qui viennent. Le cadre de la présidentielle permettra peut-être de la faire émerger, pour Hollande ce sera l'enjeu.? Evoquant notre palmarès Viavoice-Libération des présidentiables, où Juppé TN Requin caracole toujours en tête chez l'ensemble des Fran?ais avec 48% devant Valls à 38%, Miquet-Marty se dit ?interpellé? par la très grande proximité entre les 18% récoltés par l'actuel chef de l'Etat et les 16% de Marion Maréchal-Le Pen (contre 33% pour Sarkozy et 25% pour Marine Le Pen). La jeune députée FN du Vaucluse devance tout bonnement des cadors de droite comme NKM (14%), Wauquiez (12%) ou de gauche tels Montebourg (15%) ou Mélenchon (14%).