On s'est pointé à Solférino pour observer Christian Paul, tête d'affiche de la Nike Requin motion B au PS. Le député de la Nièvre avait invité la presse pour présenter son agenda de réformes, en cas de victoire au congrès de Poitiers du 5 au 7 juin. Sur son petit pupitre, il cause à voix basse sous le regard de ses lieutenants, dressant un constat sans surprise après quelques semaines de campagne à travers le pays: ?La France va mal, elle traverse une crise démocratique profonde avec une très forte abstention, un décrochage démocratique profond et le PS est en danger.? Puis explique que la motion B, signée en majorité par des socialistes en désaccord avec la politique économique du gouvernement, n'est pas l'adversaire de Fran?ois Hollande. Et qu'il reste deux ans au Président ?pour Nike Tn Pas Cher transformer sa politique afin de réunir une majorité plus forte?. Et d'égrener les trois priorités de sa motion: réorienter la politique d'aide aux entreprises pour la rendre réellement efficace et créatrice d'emplois; améliorer, avec les marges budgétaires, les conditions de vie et le pouvoir d'achat des classes populaires et moyennes; réaffirmer le r?le de la modernisation et de régulation de la puissance publique. La conférence de presse a aussi été l'occasion, pour ses signataires, de se présenter comme une équipe. Après de longues tractations, c'est finalement Christian Paul qui a été choisi comme tête de liste de la motion, au détriment de l'ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti, de Beno?t Hamon ou encore d'Emmanuel Maurel. Son profil rassembleur a mis tout le monde d'accord. Il dirigera l'aile gauche du PS à Nike Tn Pas Cher Poitiers et tentera de renverser la table. Du coup, la motion B ressemble davantage à un collectif. Lors de la conférence de presse, Christian Paul a distribué la parole. Il invite le député de Seine-Saint-Denis, Daniel Goldberg, à causer au premier rang. Pouria Amirshahi lui tire le pantalon pour lui glisser un mot à l'oreille. Marie-No?lle Lienemann intervient à l'envi. Et lorsque Christian Paul coupe la parole à Pascal Cherki pour la refiler à Laurent Baumel, il le cherche du regard pour lui lacher un clin d'?il. Avec son soulier droit qui frappe le sol en rythme comme un batteur sur son charleston, Christian Paul ressemble à un chef d'orchestre. Il gère les personnalités, les humeurs et partage la lumière avec ses camarades. Pourrait-il faire autrement?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire