Mélanie Laurent est devenue actrice par hasard, Nike
Ninja mais réalisatrice par choix. Pour diriger les comédiens de Respire, son nouveau film, elle s'inspire de ses expériences face caméra. Heureuses comme malheureuses.
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C'est l'une des rares choses dont Mélanie Laurent semble certaine : elle voulait devenir metteuse en scène. Passer derrière la caméra relevait d'un projet planifié depuis l'enfance, et mis en œuvre tôt dans sa carrière. La première fois qu'elle a revêtu la casquette de réalisatrice d'un long-métrage, elle avait 28 ans. C'était en 2011. Elle tournait Les Adoptés, dans la foulée de deux succès remportés de l'autre côté de la caméra : Inglourious Basterds (2009), de Quentin Tarantino et Le Concert (2009), de Radu Mihaileanu.
Elle revient aujourd'hui avec Respire, TN Requin son deuxième film (en salles le 12 novembre), récit d'une amitié vénéneuse entre deux lycéennes adapté du roman du même nom d'Anne-Sophie Brasme. Cela faisait des années que la réalisatrice voulait mettre ce livre en images. En fait, dès sa publication (Fayard), en 2001. A 18 ans, elle y avait trouvé une résonance avec ce qu'elle vivait alors, bouc émissaire d'une bande de filles, partant chaque matin à l'école avec une boule au ventre.
« MON RÊVE N'ÉTAIT PAS SPÉCIALEMENT D'ÊTRE ACTRICE »
Mélanie Laurent s'est retrouvée devant une caméra sans vraiment le vouloir, après avoir accompagné une amie dont le père était chef machiniste sur Astérix et Obélix contre César (1999). « Je m'étais fait la réflexion, en arrivant sur le plateau, qu'il fallait se lever à 5 h du matin pour faire ce métier, et que ce n'était pas du tout un horaire pour moi. » Elle a observé ce qui se passait, à une distance respectable de l'action, mais suffisamment proche du champ de vision de la vedette du film, Gérard Depardieu, Air
Rift pour accrocher son regard. Vêtu de son costume.
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