Le Conseil d'Etat a annulé, ce jeudi, Cheap Jordan Shoes une ordonnance du tribunal administratif de Nice, qui avait demandé l'interdiction de la mise en vitrine de deux gâteaux rappelant des caricatures coloniales.
Deux gâteaux de mauvais goût qui ont fait beaucoup de bruit. Le juge des référés du Conseil d'Etat a annulé jeudi la requête du Cran (le Conseil représentatif des associations noires), qui avait demandé au maire de Grasse d'interdire l'exposition au public de deux pâtisseries jugées racistes.
L'affaire commence début mars, lors qu'une habitante de la ville des Alpes-Maritimes signale au Cran ces deux sucreries, nommées «Dieu» et «Déesse». Fourrées à la ganache et nappées de chocolat noir, elles prennent respectivement la forme d'un homme avec un pénis proéminent et d'une femme poitrine nue, avec une épaisse bouche rose. Le Cran, indigné, y voit un rappel de l'imagerie et des clichés coloniaux. Le pâtissier, Nike Tn Pas Cher Yannick Tavolaro, se défend: c'est la première fois qu'on l'accuse de racisme à propos de gâteaux qu'il fabrique depuis quinze ans. Le Cran juge également les pâtisseries «obscènes» et demande à l'artisan de les retirer de sa vitrine. Peine perdue. Il somme alors le maire de Grasse, Jérôme Viaud, de faire usage de ses pouvoirs de police pour interdire l'exposition des deux sucreries. Sans réponse de l'élu, l'organisation saisit le tribunal administratif de Nice d'un «référé-liberté».
Une atteinte «à la dignité de la personne humaine»
Cette procédure, qui doit être justifiée par une urgence, vise une «personne morale de droit public» - ici, le maire de Grasse - accusée d'une «atteinte grave et manifestement illégale». Le Cran obtient gain de cause le 26 mars: le juge des référés demande à l'édile «d'interdire l'exposition au public» des «Dieux» et «Déesse», TN Pas Cher sous peine d'une astreinte de 500 euros par jour de retard. Le magistrat, bien qu'il reconnaisse.
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