jeudi 16 avril 2015

États-Unis : quatre employés de Blackwater condamnés à de longues peines de prison

Nike TN Ces gardes privés employés par l'armée US en Irak ont été reconnus coupables de meurtres de civils lors d'une fusillade à Bagdad en 2007. Elle avait déclenché une vague de protestations anti-américaines dans le monde arabe.
Quatre ex-employés de la société américaine Blackwater ont été condamnés lundi à de longues peines de prison pour avoir tué des civils irakiens. Nicholas Slatten écope de la perpétuité, reconnu coupable d'avoir assassiné un civil. Paul Slough, Evan Liberty et Dustin Heard ont été condamnés à trente ans de prison pour homicides volontaires.
Chargés de la sécurité d'un convoi, ces gardes de sécurité privés, employés en sous-traitants par l'armée américaine lors de la guerre en Irak, avaient fait feu sur la foule de la place Nisour à Bagdad le 16 septembre 2007. Une fusillade mortelle qui avait fait 17 victimes civiles selon les autorités irakiennes, 14 selon les américains, Nike Tn Pas Cher ainsi qu'une vingtaine de blessés. Après quatre années de présence américaine en Irak, la tuerie de Nisour marquera un tournant dans l'anti-américanisme croissant de la population locale, déclenchant des protestations anti-américaines dans le monde arabe.
Les Blackwater ont affirmé par la suite que le convoi avait été pris dans une embuscade et qu'ils auraient été attaqués les premiers, ce que démentiront une douzaine de témoins oculaires irakiens ainsi que d'anciens collègues. Les miliciens continuent pourtant de clamer leur innocence. «Je suis sûr que je serai disculpé, dans cette vie ou dans l'autre», a lancé Paul Slough à la barre, convaincu de n'avoir fait que son devoir.
«Aussi puissants que Sadam Hussein»
Les bavures des Blackwater pendant la guerre d'Irak ont longtemps été couvertes par une impunité totale, Air Max 90 cette armée de l'ombre n'étant pas soumise à l'encadrement légal de l'armée régulière. Mais la fusillade de Nisour avait permis de mettre la lumière sur cette.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire